Au milieu d’un placître arboré, la chapelle Sainte-Anne dresse son élégant clocher entre deux minces tourelles à lanternon. Elle date du 17e siècle et fait l’objet d’un pardon très couru, le dernier dimanche de juillet. Un article du journal Le Quimpérois, en 1842, s’offusque de l’ambiance le jour de pardon : « Une débitante de sardines les faisait frire même pendant la célébration des vêpres et s’était placée à une dizaine de pas d’une des portes principales de l’église. Dans les moments de recueillement silencieux, le bruit intempestif de cette friture était fort bizarre ». Il est vrai que le jour du pardon, le sacré et le profane cohabitent, avec parfois quelques heurts. Le pardon a lieu le dimanche suivant le 26 juillet (Sainte-Anne).