Le cimetière des bateaux à Camaret-Sur-Mer :
A l’opposé de certains ports, à Camaret-Sur-Mer, le cimetière des bateaux est pleinement assumé et n’a jamais été rejeté loin des regards. On y trouve des vieux bateaux de pêches aux abords de la chapelle Notre Dame de Rocamadour et la Tour Vauban.
La première épave que l’on croise est celle du chalutier coquillier le « Magellan ». Ce bateau est arrivé sur le sillon le 4 décembre 2002.
Suit la «Rose des mers » construite en 1954 est destiné à l’origine à la pêche côtière. Cette pinasse sardinière a été cédée en 2001 à la commune.
Le destin du « Notre Dame des Neiges » a d’abord été de pêcher la langouste avant d’être transformé pour la pêche au thon et au crabe. Malheureusement, il sera mis au sec sous contrôle gendarmerie maritime en 1993.
Le « Castel Dinn » est le langoustier emblématique de Camaret. Pour tous il est le témoin de l’épopée langoustière du port. Le 31 octobre 1998, il est radié de la flotte et cédé à la commune. Il sera échoué sur le sillon le 5 novembre 1998.
Le « Maïtena » est un langoustier-thonier d’abord destiné à la pêche au large en Mauritanie. Il est ensuite racheté pour la pêche au crabe. Il est cédé en mars 2001 à la commune.
Le « Rosier fleuri » est un langoustier à cul carré. Il a été placé sur le sillon en 1962.
« La salle » est un langoustier devenu crabier. Il est définitivement radié pour inactivité en 1985.
Le bateau suivant, appelé le « Dominique » est une pinasse sardinière. Il a été radié en septembre 1994.
Ces huit bateaux sont toujours visibles sur le sillon. Lentement sous l’action des vagues et des tempêtes d’hiver, ils se désagrègent. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent dangereux pour les bateaux du port de plaisance que les restes des vieilles coques sont évacuées.